mc5

Voilà, nous  tenions à raconter les aventures ou plutôt les exploits de MC5, c’est le surnom de Marie-Charlotte (prononcer MSi five).

C’est à la faveur du démarrage des Dragon Ladies à Torcy que Marie-Charlotte a découvert la pratique du canoë au milieu d’un groupe de femmes et d’un homme, touchés comme elle par le cancer du sein. Elle a vite fait partie de celles qui viennent pagayer, quel que soit le temps, la saison, le moral. Un petit breack de temps en temps quand un traitement est trop proche. Pourtant MC5 n’habite pas tout près, un peu moins quand même que Nanoue notre fermière, et elle ne rate aucune séance.

 

 

 

 

Globe-trotter

Marie-Charlotte sera du voyage à Venise, sur le Golfe, les Boucles de la Marne en janvier, partante pour les canaux d’Amsterdam, ceux de Bruges par moins dix, la Dordogne intégrale et tant d’autres sorties…

 

insatiable

Et puis pour avoir une pratique plus diversifiée, en plus du samedi matin, elle est venue aussi s’entraîner avec le groupe loisir, le mardi soir, qui préparait sa participation en C9 au marathon des Gorges de l’Ardèche qui se coure le WE du 11 novembre, chaque année.

Les gorges

Et à force de jauger de sa forme,de son envie, on a fini par lui proposer de participer à cet évènement mythique qui se tient sur une Ardèche tumultueuse, sans aucun rapport avec la rivière que l’on connait en été.

Voilà comment elle s’est retrouvée dans un challenge incroyable, à bord d’un C9 avec un équipage féminin à l’exclusion de Charlie à la barre, comme le samedi matin avec les Ladies. Avant de s’élancer avec mille autre compétiteurs, pour

ce challenge de plus de deux heures sur un rythme éfréné, on a hésité entre de la fierté et de l’inconscience, même si on ne doutait pas de sa détermination. Et puis le canon du starter a retenti, le son de l’hélicoptère de France 2 a fracassé la 

la montagne et tous les bateaux se sont engoufrés sous le Pont d’Arc, comme dans un remake de la guerre de Troie. Alors Marie-Charlotte a pu vivre de l’intérieur, les mêmes émotions que ses coéquipières surfant sur des eaux déchainées.

l’exploit

Heureusement, le C9  a traversé sans casse un des plus fabuleux paysages français, avec en plus  un chrono exceptionnel à l’arrivée.

Beaucoup se souviendront du visage de Marie-Charlotte à sa descente du C9, rendu blême par l’effort et marqué par l’émotion d’avoir participé et réussi ce challenge si personnel. Beaucoup se souviennent aussi combien ils ont été émus et fiers d’avoir accompagné une femme touchée par la maladie, qui  avait osé une telle expérience pour la première fois, l’année de ses 63 ans… Epaté aussi son Luc de mari, qui n’imaginait pas que sa Dragon Lady l’emmenérait jusqu’ici.